Quand, en 1740, un des fils de la seigneurie de Montclar achète la Soujeole, il ouvre la voie à neuf générations de propriétaires. Le dernier descendant direct de la famille, Monseigneur Bertrand de la Soujeole, recteur de la basilique Saint-Nazaire à Carcassonne, a transmis les clefs du domaine à Gérard Bertrand, qui a investi dans les
vignobles et dans le chai afin de révéler la quintessence de ce terroir unique.

Le Château de La Soujeole est idéalement situé dans l’appellation Malepère pour incarner la frontière, mais aussi la rencontre, entre deux influences climatiques. Le château, le plus à l’ouest du Languedoc, se trouve tout près du seuil de partage des eaux de Naurouze. Il regarde donc vers l’Atlantique, autant que vers la Méditerranée. Ainsi, à la Soujeole, le Cabernet Franc représente la moitié de l’encépagement, complété par du Merlot et du Malbec. Les terroirs de coteaux sont cultivés à la mule afin de connecter les règnes de l’animal, du minéral, du végétal et de l’humain.
La cueillette manuelle des raisins s’effectue à partir de la fin du mois de septembre et jusqu’à la fin du mois d'octobre. On récolte les raisins issus des vieilles vignes de Merlot puis de Malbec et enfin de Cabernet Franc, destinés au Grand Vin rouge.
Après douze mois d’élevage, les cépages seront assemblés et le vin embouteillé un jour fruit. Ici, le sud se tourne vers l’ouest et revendique des vins subtils et puissants, magnifiés par le Cabernet Franc qui s’exprime de façon unique sur ce terroir.
Ce vin est à boire avec un cassoulet ou un confit de canard. Ce régime a fait la réputation du French Paradox.